Contact et comités

Comité de rédaction

Sylvain Demarthe, sylvain.demarthe@revue-exposition.com. Il est maître de conférences en histoire de l’art médiéval à l’université Montpellier 3 et rattaché au Centre d’Etudes Médiévales de Montpellier (CEMM – EA 4583). Ses recherches, ayant fait l’objet de plusieurs publications, portent principalement sur l’étude de l’architecture religieuse et de son décor sculpté –  l’évolution du roman au gothique, la production architecturale dans la sphère cistercienne ainsi que dans celle des hospitaliers de Saint-Antoine. Depuis 2015, il est membre du comité scientifique de Saint-Antoine-l’Abbaye au sein duquel il participe à la mise à jour des connaissances sur le site et sur l’ordre des antonins. À ce titre, collaborant avec le musée de Saint-Antoine-l’Abbaye, l’un des onze musées du Département de l’Isère, il a récemment pris part au commissariat de différentes expositions dont il a également co-dirigé les catalogues – De soie et d’ailleurs, une histoire à la croisée des chemins (2017) ; Vous avez dit mandragore ? Accueillir et soigner en Occident (2018) ; Chemins d’Étoiles. Reliques et pèlerinages au Moyen Âge (2019).

Hélène Trespeuch, helene.trespeuch@revue-exposition.com. Elle est maître de conférences habilitée à diriger des recherches en histoire de l’art contemporain à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, membre du laboratoire CRISES. Spécialiste de l’analyse des mécanismes d’écriture de l’histoire de l’art contemporain, elle s’intéresse, entre autres, à la manière dont les expositions participent à l’écriture ou à la réécriture d’un récit. Autrice de La Crise de l’art abstrait ? Récits et critique dans les années 1980, en France et aux États-Unis, PUR, Rennes, 2013 (prix Olga Fradiss 2014), elle a publié par ailleurs de nombreux articles sur la peinture abstraite, la scène artistique des années 1980 et, plus récemment sur les relations que Vassily Kandinsky a entretenues avec l’image photographique. Elle a fondé la revue exPosition en 2016.

Caroline Tron-Carroz, caroline.tron-carroz@revue-exposition.com. Docteure en histoire de l’art contemporain, chercheure associée de l’équipe de recherche l’InTRu (« Interactions, Transferts, Ruptures artistiques et culturelles ») à l’université de Tours, elle enseigne l’histoire de l’art à l’Ecole Supérieure d’Art (ESAC) de Cambrai. Ses publications les plus récentes traitent de l’objet télévision dans le champ de l’art, notamment : La boîte télévisuelle. Le poste de télévision et les artistes (Ina, 2018), « Le poste de télévision vu au prisme de la création avertyenne », Sylvie Pierre (dir.), Jean Christophe Averty : penser la télévision au XXe siècle, (L’Harmattan, Ina, 2019). Ses recherches actuelles portent sur les connexions entre les arts analogiques et numériques dans la création contemporaine.

 

Comité scientifique

Christine Bernier est professeure au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal. Spécialisée en art contemporain et en études muséales, elle est directrice, depuis 2016, du Programme de muséologie de la Faculté des arts et des sciences. Elle dirige la collection « Art+ » aux Presses de l’Université de Montréal. Membre du Centre interuniversitaire de recherche sur les humanités numériques (CRIHN), elle codirige l’Axe 2 du Centre « Circulation – Passage au numérique et recontextualisation ». Elle a publié de nombreux ouvrages, dont L’art au musée. De l’œuvre à l’institution. Sa dernière publication, intitulée « Muséologie numérique : Action participative en réseau et canonisation selon l’intelligence artificielle », vient de paraître dans un numéro spécial de la revue  Le champ numérique. Son nouveau livre, coédité par Les Presses de l’Université de Montréal et le Musée d’art contemporain de Montréal, s’intitule Alain Paiement – Bleu de bleu, 2019.

Benoît Buquet est maître de conférences en histoire de l’art contemporain à l’université de Tours et membre de l’équipe de recherche l’InTRu (« Interactions, Transferts, Ruptures artistiques et culturelles »). Ses recherches portent sur l’histoire, critique et théorie des arts contemporains, de l’exposition, du design graphique et de la culture visuelle aux XXe et XXIe s. En 2018, il a été lauréat du programme de la Villa Kujoyama autour d’un projet curatorial et éditorial sur l’Expo’70 d’Ôsaka intitulé Astres Noirs – 黒い天体 . Il a  assuré à plusieurs reprises la direction curatoriale de la Galerie expérimentale au Centre de création contemporaine Olivier Debré (CCC OD) de Tours (2013-2016) et  a également été commissaire de l’exposition Stereo View. C. Delieutraz, à la galerie 22,48 m2, Paris (2014).  Son dernier ouvrage : Graphics. Art & design graphique aux États-Unis (1960-1980). George Maciunas, Ed Ruscha, Sheila Levrant de Bretteville vient de paraître aux Presses Universitaires de Tours.

Elitza Dulguerova est maîtresse de conférences en histoire et théorie de l’art contemporain à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. De 2016 à 2020 elle a été conseillère scientifique en histoire de l’art contemporain à l’Institut national d’histoire de l’art. Son champ de recherche principal est l’histoire et la théorie des expositions : l’exposition comme matériau pour certains artistes (et commissaires) aux XXe et XXIe siècles ; exposition, avant-gardes et espace public, en particulier dans le contexte russe et soviétique ; pensée de l’histoire et de la temporalité dans les pratiques artistiques et muséales de réexposition. Elle est l’auteur de Usages et utopies : l’exposition dans l’avant-garde russe prérévolutionnaire (Presses du réel, 2015). De 2017 à 2021, elle a dirigé le programme de recherche « 1959-1985, au prisme de la Biennale de Paris » qui a abouti, entre autres, à la publication de l’ouvrage collectif La Biennale internationale des jeunes artistes. Paris, 1959-1985 (INHA/Presses du réel, 2023), à l’exposition Un Espace pour autre chose : la Biennale de Paris (1959-1985), Musée national d’art moderne – Centre Georges-Pompidou (2021-2022), et à la conception d’un Portail de recherche dans les archives de la Biennale de Paris

Pierre-Vincent Fortunier est muséographe et scénographe, au sein de l’Agence Le Muséophone. Il a conçu récemment la scénographie de parcours permanents (Musée des Arts de la Marionnettes, Musées Gadagne à Lyon, Musée départemental de Saint-Antoine-l’Abbaye…) et d’expositions temporaires (Kata au Musée de la mine de Saint-Etienne, Chemins d’Etoiles à Saint-Antoine l’Abbaye, La la la Si on chantait au Musée Dauphinois à Grenoble…).  Il aime projeter ses réalisations dans une certaine poétique de l’exposition. Il réalise également des missions de conseils muséographiques et de programmations muséographiques pour des institutions.

Hélène Jagot est docteure en histoire de l’art du 19e siècle et conservatrice du patrimoine. À la suite de sa thèse sur « La peinture néo-grecque (1847-1874) : réflexions sur la constitution d’une catégorie stylistique », ses recherches portent sur la critique d’art et l’utilisation idéologique des œuvres dites académiques sous le Second Empire et la Troisième République. Après avoir dirigé le musée de La Roche-sur-Yon, spécialisé en photographie contemporaine, elle est aujourd’hui directrice des musées et Château de Tours. À ces titres, elle a, entre autres, été commissaire ou co-commissaire des expositions suivantes : Olivier Debré. L’abstraction fervente (2021), Visages de l’effroi. Violence et fantastique de David à Delacroix (2015), L’expédition d’Égypte et la naissance de l’égyptologie (1798-1850) (2013), Paysage Cosa Mentale – Le renouvellement de la notion de paysage à travers la photographie contemporaine (2012), Artistes en représentation (2012), Devenir peintre au XIXe siècle. Baudry, Bouguereau, Lenepveu (2007).

Sophie Kervran est diplômée de Paris I et de l’Institut national du patrimoine, conservatrice en chef du patrimoine et maîtresse de conférences associée à l’université de Bretagne occidentale (IUP Patrimoine, Quimper). Elle dirige depuis 2020 les musées de Concarneau Cornouaille Agglomération, musée de Pont-Aven et musée de la Pêche de Concarneau, après avoir été directrice adjointe du musée des beaux-arts de Quimper pendant 7 ans. Elle a dernièrement été co-commissaire des expositions, Raoul Dufy, les Années folles ; L’Amour fou ; Willy Ronis, se retrouver ; Vivian Maier e(s)t son double ; Mathurin Méheut, arpenteur de la Bretagne ; Artistes voyageuses, l’appel des Lointains.

Amélie Lavin est conservatrice en chef du patrimoine, responsable du pôle Corps, apparences et sexualités au Mucem, musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, depuis mai 2022. Ancienne élève de l’Institut National du Patrimoine, linguiste et historienne de l’art, spécialiste d’art moderne et contemporain, elle a travaillé au musée Rodin de 2008 à 2013 comme conservatrice responsable des expositions et de l’art contemporain, puis a dirigé le musée des beaux-arts et d’art contemporain de Dole de 2013 à 2022. Elle a assuré le commissariat de nombreuses expositions, parmi lesquelles L’invention de l’œuvre, Rodin et les Ambassadeurs (Paris, 2011), Les Malassis, une coopérative de peintres toxiques (Dole, 2014), Morgane Tschiember. Taboo (Dole, 2015), Peindre, dit-elle – Chapitre 2 (Dole, 2017), Who’s afraid of Steve Gianakos ? (Dole, 2017), Jules Adler (Dole, Evian, Roubaix, Paris, itinérance de 2017 à 2020), Giulia Andreani, La Cattiva (Dole, 2019), Mathilde Denize, Haute Peinture (Dole, 2019), Prendre soin (Dole, 2022). Elle est co-commissaire d’une exposition consacrée à l’histoire des naturismes en France qui ouvrira au Mucem en juillet 2024.

Tania Lévy est maître de conférences en histoire de l’art moderne à l’Université de Bretagne Occidentale. En lien avec ses recherches doctorales et post-doctorales, elle a collaboré à plusieurs expositions, telles que Trésors enluminés des musées de France, en 2013-2014 à Lille, Angers et Toulouse ; Lyon Renaissance. Arts et Humanisme au Musée des Beaux-Arts de Lyon en 2015 ; ou encore Trésors de la fin du Moyen Âge au Musée départemental breton de Quimper en 2017. Elle enseigne par ailleurs dans le cadre du Master Patrimoine et Musée de l’Université de Bretagne Occidentale, associant l’histoire de l’art moderne et la réflexion sur les expositions et la médiation du patrimoine.

Géraldine Mallet est professeure d’histoire de l’art médiéval à l’université Paul-Valéry-Montpellier 3, membre du centre d’Études médiévales de Montpellier (CEMM EA 4583). Avant d’enseigner, elle a été attachée de conservation au département des sculptures du musée national d’Art de Catalogne (MNAC), à Barcelone. Ses recherches, portant pour l’essentiel sur des collections lapidaires, l’ont amenée à s’intéresser à leur conservation et à leur exposition. Ainsi a-t-elle participé à plusieurs projets muséographiques (musée Languedocien et section médiévale du musée des Moulages à Montpellier, musée de l’Abbaye de Gellone à Saint-Guilhem-le-Désert, vestiges du cloître de la Rodona à l’Hospici d’Ille-sur-Têt dans les Pyrénées-Orientales).

Géraldine Mocellin, attachée de conservation du patrimoine, dirige le musée de Saint-Antoine-l’Abbaye depuis 2004, l’un des 11 musées du Département de l’Isère. Elle est l’auteur de plusieurs articles et ouvrages consacrés à l’histoire des hospitaliers de Saint-Antoine. Ses recherches concernent plus spécifiquement  l’histoire des collections à l’époque moderne (trésor, cabinet de curiosités). C’est à ce titre qu’elle est chargée, en 2011, du réaménagement du trésor de l’église abbatiale. Depuis 2014, elle assure la mission de Conservatrice déléguée des Antiquités et Objets d’Art de l’Isère.

Sophie Montel, maître de conférences en histoire de l’art et archéologie du monde grec à l’Université Franche-Comté à Besançon. Ses recherches portent sur la place de la sculpture dans les pratiques religieuses des Grecs, sur la présentation et les espaces d’exposition des statues et des groupes statuaires, en particulier dans les sanctuaires. Elle a assuré le commissariat de l’exposition Cas d’écoles. Moulages et enseignement des arts et de l’archéologie (Gymnase – Espace culturel de l’Université de Franche-Comté, 2018), sur la place des plâtres d’après l’antique dans la formation des artistes et des étudiants en histoire de l’art et archéologie. Elle enseigne l’histoire des modalités d’exposition dans l’Antiquité gréco-romaine, dans la Licence Pro Protection et valorisation du patrimoine historique et culturel, spécialité Métiers de l’exposition et technologies de l’information (Besançon).

Alexandre Quoi est chief curator et responsable du département scientifique au Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole (MAMC+). Il a été maître de conférences à Aix-Marseille Université, professeur intervenant à l’ENSP Arles et commissaire associé au Centre Pompidou-Metz des expositions Chefs-d’œuvre ? (2010) et Vues d’en haut (2013). Ses recherches portent principalement sur la photographie et l’art des années 1960 aux années 1980. Il a publié notamment des essais sur le Narrative Art, l’art conceptuel et le photo-conceptualisme et a dirigé de nombreux ouvrages et catalogues d’expositions. En 2018, il a été commissaire des expositions Narrative Art et Art conceptuel au MAMC+ et co-commissaire de Bernar Venet, Les années conceptuelles : 1966-1976 au MAMAC à Nice. Parmi ses dernières expositions au MAMC+ : Entrare nell’opera : actions et processus dans l’Arte Povera (2019), Robert Morris. The Perceiving Body (2020), Double je. Donation Durand-Dessert & Collections MAMC+ (2021), Thomas Ruff. Méta-photographie (2022), The House of Dust. Collections au féminin (1960-2020) (2022).

Marine Rochard est docteure en histoire de l’art contemporain (université de Tours, 2014), spécialisée dans l’étude de l’abstraction internationale d’après-guerre et plus spécifiquement des pratiques gestuelles (1944-1970). Sa thèse portait notamment sur la stratégie d’autopromotion développée par Georges Mathieu, ainsi que sur la réception de son œuvre. Depuis 2016, elle travaille au Centre de création contemporaine olivier debré (CCC OD – Tours) en tant que chargée d’expositions et de recherche. Dans ce cadre, elle gère le fonds Olivier Debré conservé au centre d’art, élabore le catalogue raisonné de ses peintures et commissarie des expositions consacrées tant à ce peintre qu’à des artistes de la scène contemporaine. Elle a par exemple récemment commissarié l’exposition collective Déborder la toile (Tours, CCC OD, 21 octobre 2022 – 12 mars 2023), qui s’intéressait à la manière dont sont aujourd’hui réinvestis les principes et les intuitions ayant façonné le travail de Debré (avec les œuvres de : Olivier Debré, Charlotte Denamur, Ann Veronica Janssens, Renée Levi, Flora Moscovici, Thu Van Tran).

Comité de lecture
Ilaria Andreoli, Camila Bechelany, Christine Bernier, Felicity Bodenstein, Damien Bril, Benoît Buquet, Cécile Camart, Caterina Caputo, Pauline Chevalier, Saskia Cousin, Sophie Cras, Fabien Danesi, Damien Delille, Sylvain Demarthe, Elsa De Smet, Nicole Dubreuil, Elitza Dulguerova, Marion Duquerroy, Noémie Étienne, Fabrice Flahutez, Marie-Charlotte Franco, Corine Girieud, Elsa Guyot, Ann Hindry, Audrey Jeanroy, Marion Lagrange, Déborah Laks, Tiphaine Larroque, Tania Lévy, Stéphanie Mahieu, Claire Maingon, François Mairesse, Géraldine Mallet, Marie-Ève Marchand, Maria Grazia Messina, Delphine Miel, Géraldine Mocellin, Sophie Montel, Anelise Nicolier, Cédric Pernette, Daniel Russo, Marie-Noëlle Ryan, Pascale Saarbach, Pierre Sérié, Julie Sissia, Caroline Tron-Carroz, Hélène Trespeuch, Julie Verlaine, Louise Vigneault.